Ce concert est précédé d'une rencontre à 19h avec l'ensemble Basokin et Michel Winter, manageur (entrée libre).
Le nom du groupe Basokin est la contraction de Basongye, un peuple bantou du sud-est du Congo, et de Kinshasa, la capitale du pays. Leader du groupe depuis 1983, Hubert Mputu Ebondo est un griot connu sous le pseudonyme de Mi-Amor ou de Pharaon noir (« une manière pour moi de confirmer que nous, Songye, nous sommes des descendants des Égyptiens noirs », dit-il). Ses musiciens, qui ont quitté leur province songye du Grand-Kasaï pour vivre à Kinshasa, continuent d’y défendre leur culture, leur langue et leur tradition.
La musique de Basokin fait partie d’un courant désigné au Congo par le terme de « tradi-moderne », illustré par des compilations comme la série des Congotronics. Pour poursuivre leur activité sociale dans un contexte urbain nouveau – ils jouent lors de mariages, de funérailles, de rassemblements en tout genre –, les musiciens traditionnels ont dû électrifier leurs instruments, provoquant ainsi un changement marqué dans leur sonorité.